
Il est vrai que le petit artisanat local ne court pas les rues à la Barbade. Ou plutôt, il n’est pas mis en valeur. Si les grands ateliers de production artisanale sont répertoriés dans les guides touristiques (Earthworks et ses magnifiques poteries colorées, Best of Barbados et les ravissants objets portant les reproductions des tableaux de Jill Walker), les jolies boutiques artisanales de Pelican Village à Bridgetown (malheureusement mal exploité) et des sites touristiques ne reçoivent pas l’attention qu’elles méritent.
Pourtant, les Bajans sont très créatifs et adroits de leurs mains. Prenez la peine de vous arrêter à une échoppe d’artisanat dans la rue ou dans un marché et vous serez surpris par la multitude de matières premières naturelles utilisées pour la fabrication des petits bijoux et objets décoratifs : verre poli par la mer, bois flotté, éventails de coraux morts, coques de noix de coco ou de calebasse, feuilles de palmier, de roseaux ou de bambou, écorces de bois, fils de fer, grains de riz, de tamarin…
Autre sorte de production artisanale, les produits pour soins corporels : savons, exfoliants, huiles pour cheveux etc. à base d’aloe vera, sucre de canne, huile de coco, citronnelle, gingembre… Pour certains, ce travail artisanal est le gagne-pain principal. Pour d’autres, un revenu complémentaire. Tous méritent d’être encouragés.
Jihane Sfeir
Octobre 2024